Créativité à 90 ans, on n’est jamais trop vieux | Stannah

Agnès Kasparkova, 90 ans, la preuve vivante que l’âge n’est qu’un chiffre !

À 90 ans et à la retraite, elle embellit les maisons des voisins et la chapelle du village avec des illustrations moraves.

Écrit par Stannah

Agnè, 90 ans, profite de sa retraite pour embellir les maisons avec des illustrations issues de la culture morave

Anežka Kašpárková est une grand-mère de 90 ans qui ne laisse pas l’âge briser son rêve de devenir artiste. Ayant exercé la dure profession d’agricultrice, il serait normal de la voir profiter de sa retraite. Elle mérite de se reposer, n’a-t-elle pas travaillé dur pendant de longues décennies ? Mais au lieu de cela Agnès a choisi de passer son temps à peindre de magnifiques motifs floraux sur les maisons de son village. Voilà 30 ans maintenant qu’Agnès peint des bâtiments de son village.

Une vieille femme peint son village

Elle a commencé par suivre les cours d’un artiste âgé dans le but de perpétuer la tradition de son village qui consiste à décorer les murs avec des couronnes de fleurs. Sur les maisons qui lui servent de toile, Kasparkova n’utilise que du bleu outremer pour l’effet qu’il produit sur les murs blancs. Elle fait toujours en sorte que les dessins soient détaillés, raffinés, exhaustifs et que la peinture soit de bonne qualité. Ainsi la durée des œuvres peut aller jusqu’à deux ans ! Elle est la preuve vivante quel ’âge n’est rien de plus qu’un chiffre, surtout en ce qui concerne la créativité. Quel est donc le secret d’Anežka Kašpárková ? Comment a-t-elle réussi à vaincre le processus mental du vieillissement ?

La neuroplasticité, un don à saisir !

La stimulation permet aux cerveaux les plus vieux de créer de nouvelles connexions

Cela paraît incroyable que certaines personnes âgées de 90 ans aient des capacités cognitives si vives qu’il semble que leur cerveau n’a pas du tout vieilli. En réalité, ces personnes gardent un esprit vif car elles se consacrent à des tâches qui requièrent des capacités cognitives de haut-niveau. Grâce au travail précurseur de Marion Diamond il y a 50 ans, nous savons qu’un cerveau soumis aux effets positifs d’un environnement riche est capable de se développer et de renouveler ses connexions. Ce qui veut dire que si le cerveau est stimulé comme il se doit, il continuera de se développer même à l’âge adulte ! En plus d’être novatrice, cette perspective très positive a changé, à jamais, notre conception du processus de vieillissement du cerveau. Cependant, les idées reçues qui subsistent peuvent faire obstacle au plaisir du processus de vieillissement.

Idées reçues fréquentes sur le processus mental de vieillissement

Idées reçues fréquentes sur le processus mental de vieillissement

Nombreuses sont les idées reçues concernant le vieillissement qui touche les êtres qui nous sont chers à mesure que le temps passe. Ces stigmates peuvent avoir un impact négatif sur nos aînés et nuire à leurs interactions. Toutefois, les dernières années de vie offrent souvent plus de temps pour se consacrer à de nouvelles expériences et relations. Malheureusement, certaines personnes âgées peuvent trouver qu’elles ne sont plus productives et qu’elles n’ont plus de valeur. Il est primordial que les membres de la famille et les aides-soignantes poussent nos aînés à adopter l’idée que « la vieillesse » n’est pas dépourvue de sens et d’intérêt dès lors qu’ils veuillent bien exploiter ces possibilités. Les idées reçues susceptibles d’être problématiques pour nos aînés sont :

Préjugé 1 – Le cerveau perd ses capacités avec l’âge

Les problèmes mentaux tels que la démence qui diminuent aussi bien la mémoire à court terme que celle à long terme touchent souvent les personnes âgées. L’idée que tout le monde perd la mémoire avec l’âge est absolument erronée.  Les maths, les aptitudes verbales et le raisonnement abstrait peuvent s’améliorer à mesure que nous vieillissons. Il faut cependant alimenter et faire travailler notre cerveau comme toute autre partie du corps. L’exercice mental tel que le Sudoku®, les mots-croisés ou l’interaction sociale peuvent jouer un rôle essentiel pour garder un esprit vif et éviter les problèmes dégénératifs.

Préjugé 2 – On perd la joie de vivre avec l’âge

Le vieillissement est souvent synonyme de dépression, solitude et isolement. Cependant, en vieillissant, nous avons plus de temps libre à accorder à nos loisirs et nos centres d’intérêt. De récentes études sur le bonheur ont montré que les gens ayant moins de contraintes avaient tendance à être plus heureux à l’âge de la retraite. Si vous constatez que vos aînés perdent leur jovialité, n’hésitez pas à leur faire part de la profusion d’opportunités qui s’offrent aux aînés. Ils pourront redécouvrir d’anciens talents ou se trouver une nouvelle passion dont ils ne soupçonnaient même pas l’existence.

Préjugé 3 – Les personnes âgées sont seules

Perdre des membres de la famille et des amis proches fait malheureusement partie de la vie. Se sentir socialement isolé peut mener nos aînés à une perte de jovialité et à un sentiment de solitude. Il existe toutefois une multitude d’activités sociales et de programmes pour que des gens dans des situations similaires puissent maintenir des interactions humaines positives. Le volontariat, les clubs sociaux et les centres pour personnes âgées peuvent stimuler les relations sociales qui aideront vos aînés à surmonter le processus de vieillissement.

Préjugé 4 – Les personnes âgées ont de nombreux soucis de santé

Il est indéniable que nos corps subiront les effets du vieillissement. Cependant, vieillir ne veut pas forcément dire que nous devrons renoncer à notre indépendance et passer le reste de notre vie dans un hôpital. Même si certaines personnes âgées ont des soucis de santé, ces derniers pourront être évités en adoptant un style de vie sain. Une alimentation adéquate, [liens vers l’article précédent du blog sur l’alimentation saine] et de l’exercice peuvent éviter les soucis de santé. Il est important d’accompagner vos aînés dans ce processus et de les encourager à rester actifs. Si les déplacements dans leur maison sont devenus impossibles, songez à installer un monte-escaliers Stannah qui leur permettra de bouger librement chez eux en toute sécurité et indépendance.

Préjugé 5 – « On apprend pas à un vieux singe à faire la grimace »

Cette expression est souvent associée au processus de vieillissement, surtout quand nos aînés trouvent qu’il est difficile de réaliser de nouvelles tâches. Même si la méthode d’apprentissage diffère de celle de leur jeunesse, vos aînés ne doivent surtout pas se sentir intimidés par de nouveaux loisirs ou défis. Le traitement de nouvelles informations comme celles-ci peut les aider à garder un esprit vif et leur accorder un rôle qui les stimulera toute la journée.

 

La peur de vieillir est souvent due à des idées reçues associées à ce processus. Il est essentiel que vous ou vos aînés voient le vieillissement comme une opportunité de vivre de nouvelles aventures comme l’a fait Anežka Kašpárková. En restant actif, impliqué et ouvert à de nouvelles expériences, les derniers jours de vie peuvent être les plus gratifiants.